Qui de nous n’a pas dans le cœur l’image de regards brillant d’impatience filant vers les étoiles accompagnés de cris d’orfrais enthousiastes « Oh la belle bleue, oh la belle verte, oh la belle rouge » ? Madeleine de Proust pour les uns, apogée des longues soirées d’été pour les autres, le feu d’artifice est un moment de magie et d’émerveillement qu’on ait 5 ou 85 ans. Des instants féériques parmi les mieux partagés au monde puisque de Sydney à Rio de Janeiro, de Kyoto à Vancouver en passant par pléthores de petits villages inconnus, le feu d’artifice rassemble des citoyens sous la même bannière : une communion explosive de couleurs et de détonations. C’est parti!
L’histoire du feu d’artifice remonte à loin, à très loin, à une époque où l’on s’occupait volontiers de chasser les mauvais esprits et de combattre ses ennemis. En effet, il faut remonter à plus de 200 ans avant notre ère pour voir éclore le premier pétard de l’humanité, inventé grâce à l’imagination sans filtre et toujours d’actualité, des enfants… avec un simple bambou. Les adultes étant plus lents à exercer leurs talents, il faudra attendre le 9ème siècle pour que la poudre, qui va servir à nos feux d’artifices contemporains, voit le jour. Et de la guerre grondante et dévastatrice qui sera sa première et puissante utilisation à nos plus belles fêtes nationales, nos grands évènements mondiaux comme les Jeux Olympiques, ou familiaux comme les mariages, il n’y a qu’une traînée… de poudre.
Rivalisant de créativité, de professionnalisme et de moyens sur-dimensionnés, de nombreux feux d’artifices illuminent régulièrement le ciel étoilé de notre planète, la belle bleue.
NDLR: Les dates figurant dans cet article sont à titre indicatifs et peuvent être soumises aux aléas, à suivre sur les sites des diverses manifestations